purcell: king arthur

Tout savoir sur En concert. ), on passe le temps à compter les points d’un œcuménisme esthétique généralisé. King Arthur, semi-opéra genre frustrant ! Au deuxième ou au troisième degré, on s’intéresse à ce chapelet bien peu orthodoxe de gags, qui nous renvoient aux Branquiguols ou aux Monty Python. Chorus We have sacrific'd. Le fameux passage sur le froid et la mort “What power art thou” est très impressionnant et les violons soutiennent parfaitement en jouant très haché et pianissimo le début instrumental: immédiatement une atmosphère inquiétante, solennelle, presque effrayante se crée. Son plateau lyrique composé d’interprètes aussi bons chanteurs qu’acteurs est de belle facture. C’est donc sans doute avec intérêt que Purcell a vu Dryden se rapprocher de lui. Le célèbre « air du froid », inspiré du « chœur des trembleurs » de Lully revient à ce jeune baryton-basse d’une grande musicalité associée à une belle sensibilité. William Christie – mise en scène : Graham Vick – décors et costumes Paul Brown – chorégraphie Ron Howell – lumières : Wolfgang Göbbel – avec Véronique Gens (version scénique) / Sophie Daneman (version de concert) (Vénus), Claron McFadden (Philidel, l’Honneur), Sandrine Piau (Elle), Jonathan Best (Lui), Susannah Waters (Cupidon), Petteri Salomaa (Eole, Comus) – coproduction Théâtre du Châtelet – Royal Opera House – Théâtre de Caen, “L’oeuvre entière nous ici est proposée : la pièce, efficace même si pas toujours subtile, du grand poète John Dryden, et la musique de Purcell. Des moines virevoltant, de la soldatesque chorale s’enfonçant un seau sur la tête pour entonner un écho, du Roi Arthur aux allures de Rocky Horror Picture Show (clone du comédien Alexandre Astier dans Kaamelott), du couple de skieurs suédois qui passe à l’Acte du froid (seule apparition de Shirley dans un sabir de bande-son à la Bergman). CONTENTS TRACK LISTING page 6 COMMENTARIES page 12 SYNOPSIS page 34 LIBRETTO Seite 39 5 Une question reste posée, angoissante, taraudante, à laquelle seul l’intéressé peut apporter une réponse : que porte Niquet sous son kilt au premier acte ?”. Alors oui, on s’amuse. Joseph Cornwell ne manque pas d’abattage autant scénique que vocal. Au pupitre, Niquet s’en donne à coeur joie, menant ses troupes avec dynamisme. Après, Corinne et Gilles Bénizio ont fait du Shirley et Dino, on ne saurait le leur reprocher, si ce n’est que certains gags étaient trop prévisibles, surtout l’évocation constante de René Koering, patron des lieux. Attentif au moindre détail, (Gardiner aurait peut-être pu lâcher la bride ici ou là (l’air de Comus et des deux paysans donné en bis était, à tous les sens du terme, plus déboutonné), mais on ne voit pas qui, à l’heure actuelle, pourrait surclasser un tel travail. Le tout se termine, après un long monologue de Merlin à la Frosch, un combat de boxe entre les rois et un mariage glamour, sur la Passacaille valsée autour de l’orchestre, sans grand intérêt, affublée d’inégalités plus viennoises que grand siècle, et d’un atroce ralenti final teutonique. Comme l’a très bien expliqué Hervé Niquet dans son allocution liminaire à l’attention du public, celui-ci a donc écrit une histoire qui utilise l’ensemble de la musique du semi-opéra en cinq actes King Arthur (1691) sans pour autant imposer au public les récitatifs de John Dryden, le librettiste. Comme l’a très bien expliqué Hervé Niquet dans son allocution liminaire à l’attention du public, celui-ci a donc écrit une histoire qui utilise l’ensemble de la musique du semi-opéra en cinq actes King Arthur (1691) sans pour autant imposer au public les récitatifs de John Dryden, le librettiste. Point ne faudra chercher dans King Arthur les romans populaires et autres légendes de Camelot, pas plus que de reine Guenièvre, Lancelot du Lac, de Saint-Graal ou Chevaliers de la Table ronde. 143. Du coup, on se perd, car tous les enjeux de l’œuvre deviennent prétexte à des sketches plus ou moins heureux. Du reste, les deux seuls vrais passages dansés par le ballet sont asynchrones et de peu d’intérêt ; voilà au moins un art qui ne sert pas la Gesamtkunstwerk que Flimm nous sert dans le programme. La trame religieuse est aussi présente car le camp d’Arthur est chrétien alors que les saxons sont païens. Certains metteurs en scène osent toutefois s’attaquer à ce dilemme, donnant libre cours à une fantaisie parfois débridée. Les violons mènent le bal avec vigueur, tandis que les hautbois da caccia et les flûtes à bec donnent la couleur et que les trompettes naturelles sonnent juste. Venus du monde du cabaret grâce auquel ils se sont faits connaître, King Arthur devient une sorte de revue en cinq tableaux, entrecoupés d’intermèdes comiques ou on voit Gilles Bénizio en machiniste interpeller les musiciens, haranguer le public et surtout faire divers numéros avec la complicité plus qu’active d’Hervé Niquet, qui dévoile au public un talent insoupçonné de chansonnier. Encore, assisté de l’elfe Philidel, ils président, dans le temple des dieux païens Wotan, Thor et Freya, à des sacrifices pour attirer les faveurs de ces divinités guerrières : “Woden, first to thee…” Mais les certitudes de la victoire saxonne sont de courte durée. Ma foi, elle ne s’en tire pas mal du tout malgré quelques cafouillis de démarrage parmi les instrumentistes et les choristes. L'œuvre raconte la quête du roi Arthur pour retrouver sa fiancée, la princesse Emmeline, enlevée par le roi Oswald. A mesure que la musique de Purcell conquiert davantage d’espace, l’oeil se trouve lui aussi de plus en plus sollicité par une débauche de couleurs et d’effets, dont certains très réussis, Imagerie décalée des scènes de bataille, réjouissante scène du Froid, où toute la largeur de la scène se peuple de pingouins grelottants, puis superbe changement à vue tropical (tenues de bain et colliers de fleurs)… Tout un travail décoratif d’une inventivité débridée de Klaus Kretschme et Birgit Hutter, à la fois spectaculaire et non-conformiste – et qui tente de justifier le prix élevé des billets d’entrée ! Les choeurs du Concert Spirituel, de leur côté, se sortent sans trop d’égratignures et même avec un certain panache de cette épopée historien-burlesque.”. La Chaconne finale méritait-elle d’être traitée en générique de fin, couverte par les applaudissements du public ? A condition de ne rien en attendre de sérieux, leur spectacle ne manque pas de charme. Tous ont largement mérité le triomphe que leur a fait le public toulousain, donnant en rappel un large extrait du 4e acte, célébrant les plaisirs de l’amour.”, Classique.news – 6 janvier 2010 – Frustrations du semi-opéra, “Ce n’est pas la musique de Purcell qui est en cause, elle est superbe. Foisonnant, débridé, résolument théâtral, le spectacle relègue donc la musique au second plan, ou plutôt au fond du trou central où l’on a placé l’orchestre comme dans l’œil d’un cyclone. Les choristes jouent avec les mots et, par exemple, mettent en valeur les “r” dans “trust” dans la première scène de l’acte II. Laissons les regrets de cet opéra diminué de la moitié (au moins) et écoutons une partition riche, variée en des effets majestueux, langoureux et parfois pleins d’humour. Le problème vient du fait que les situations dramatiques les plus intéressantes et les personnages les plus forts ne sont pas mis en musique. Inexplicable d’autant qu’à Salzbourg on aime le théâtre aussi bien que la musique, et que ce “dramatick opera” écrit à la gloire de Charles II par le poète librettiste, John Dryden, est en fait une pièce de théâtre mêlée de chants, avec divertissements musicaux, danses et machineries, un peu à la manière des futurs singspiels allemands et de l’opéra-comique français. Plus l’air avance, plus le chanteur éclaircie son timbre comme si une sorte d’espoir se dessinait. C’est là que trop de gags tuent le gag, et que la musique aurait dû être mieux respectée. Heureusement Philidel, qui avait un œil rivé sur lui, montre le piège : c’est Grimbald qui le trompe. extraits vidéo, Fribourg – Theater Freiburg – 9, 14, 16, 21 février, 1er, 6, 10, 17, 30 mars, 5, 14 avril, 2, 4, 24 mai, 12, 21 juin 2013 – dir. Le plateau vocal est cependant de toute beauté, les chœurs et l’orchestre somptueux, mais la direction d’Harnoncourt pousse le raffinement jusqu’au maniérisme (notamment les tempos) renforçant un sentiment de déperdition et de morcellement qui consomme le divorce du théâtre et de la musique. Sous la direction précise et enjouée de Christophe Rousset, les instrumentistes des Talens Lyriques sont à leur affaire avec de superbes sonorités. Reste que le spectacle fonctionne, c’est parfois drôle, enlevé, et l’on passe un bon moment. Hervé Niquet – mise en scène Corinne et Gilles Benizio, dits Shirley et Dino – costumes Catherine Rigault – lumières Jacques Rouveyrollis – avec Chantal Santon-Jeffery (soprano), Ana Maria Labin (soprano), Mélodie Ruvio (mezzo-soprano), Mathias Vidal (haute-contre), Marc Mauillon (ténor), João Fernandes (basse), “L’intrusion dans le monde policé de l’opéra des fantaisistes Corinne et Gille Denizio, alias Shirley et Dino, grands champions de grimaces poids lourds, pouvait faire craindre le pire. Ce n’est pas l’interprétation de ce soir, inspirée et musicalement impeccable. Et pourtant, en vérité, la musique et le chant de Purcell sont parfaitement intégrés à cette histoire désopilante où le comique (on pense aux Marx Brothers mais aussi à Blake Edwards ou aux Monty Python) côtoie la poésie la plus grande. L’« acte du froid » – avec son célèbre air – voit Arthur frigorifié, pris en charge par deux infirmières sorties d’un réfrigérateur, tandis que deux pingouins, un ours polaire et deux skieurs nordiques (Corinne et Gilles Bénizio bien sûr) parcourent la scène. Et puis, il y a Emmeline. Il fut donné pour la première fois en mai ou juin 1691 au Théâtre de Dorset Garden de Londres. King Arthur, issu des divertissements scéniques et musicaux dans la tradition des masques anglais mêlant texte et musique, fait partie de ce qu’on a appelé un semi-opéra. Glacée d’effroi Emmeline assure préférer la cécité à cette vision. A noter l’excellence du choeur du Concert Spirituel. Jean-Marc Andrieu – mise en scène Jean-François Gardeil – avec Ethel Gueret (soprano), Joane Bellavance (soprano), Hervé Lamy (ténor), Fernand Bernardi (basse), 16e Théâtre Musical en Touraine – Loches – 22, 23, 24 juillet – Chinon – 28, 29, 30 juillet 1999 – dir. Paul McCreesh – avec Deborah York, Julia Gooding, Bonner, Peter Harvey, Mark Padmore, Horn, Purves, Festival de Beaune – 1992 – Gabrieli Consort and Players – dir. Henri PURCELL et son oeuvre. Riche soirée, qui ne laisse cependant pas grand souvenir, mis à part quelques éblouissements trop passagers.”. JOHN DRYDEN / HENRY PURCELL: OperaGlass: King Arthur or The British Worthy. Il faut dire que la distribution est loin d’égaler celle réunie par Hervé Niquet, il y a quatre ans, pour son enregistrement chez Glossa. A tout seigneur tout honneur, João Fernandes incarne un Roi Arthur des plus parfaits, usant d’une voix chaude et d’un sens du théâtre à toute épreuve (notamment lorsqu’il interprète, au troisième acte, le célèbre «Air du froid», «What power art thou» ou lorsqu’il danse avec agilité sur les tables lors du banquet concluant l’opéra). Mais cette belle démonstration tourne à l’échec. La programmation de ce type d’œuvres hybrides au sein d’une saison d’opéra laisse un peu l’amateur de splendeurs vocales et de drames lyriques, sur sa faim. Argument de King Arthur de Henry Purcell. “Ce n’est pas la musique de Purcell qui est en cause, elle est superbe. Partition magnifique, trop courte hélas, digne de celui que l’on surnommait l’« Orpheus Britannicus ». La mise en scène alterne pour sa part une grande poésie avec une verve comique incroyable: qu’on regarde, par exemple, Arthur chevaucher son cheval dans les airs («Hither this way» au deuxième acte II) ou les soldats du roi faire le pas du patineur pour entrer sur scène (où trône notamment un réfrigérateur) au début de l’acte III. Dryden sans doute décrit à Purcell sa pièce comme un Dramatick Opera, c’est à dire «un drame mêlé de chants». Il s’appuie sur un pupitre de violons qui sait enlever une partition et la porter à un très haut niveau notamment à travers les élans énergiques qu’ils insufflent, comme par exemple dans l’ouverture. À côté de cela, il y a de fort belles images, en particulier lors de la « scène du froid » qui, à tous égards (pertinence des gags visuels, création d’une ambiance forte à partir d’éléments savamment dosés), constitue le sommet d’une production qui, par la suite, a un peu trop tendance à tourner en rond. Fidèles à la tradition du music-hall, ils ont le goût du travail bien fait, le sens du rythme, de l’imagination (leurs décors sont l’occasion de jolies images)… et le triomphe modeste. “Oui, ce Roi Arthur mis en scène par Shirley et Dino est drôle, très drôle, et il faudrait vraiment avoir avalé son parapluie pour ne pas s’y amuser. La programmation de ce type d’œuvres hybrides au sein d’une saison d’opéra laisse un peu l’amateur de splendeurs vocales et de drames lyriques, sur sa faim. Quant à l’équipe vocale réunie, c’est celle-là même qui a créé le spectacle à Montpellier en juillet 2008, avant de le reprendre à Versailles déjà, en février 2011 ; seul Marc Mauillon a dû céder la place pour deux des quatre représentations à un Christophe Gay à la voix sans doute moins percutante, mais qui semble s’être tout à fait intégré à la troupe. Ce haute-contre possède un timbre bien particulier et qui commence à être reconnaissable dans la mesure où il arrive maintenant à se dégager de ses illustres modèles. Il fut donné pour la première fois en mai ou juin 1691[1] au Théâtre de Dorset Garden de Londres. Et les cinq chanteurs (Isabel Rey, Barbara Bonney, Birgit Remmert, Michael Schade et Oliver Widmer), affublés de looks parfois peu ordinaires, payent de leur personne jusqu’à en oublier de soigner leur émission vocale. King Arthur referme le Festival de Beaune 2019 13/08/2019 Au lendemain de The Fairy Queen, le Gabrieli Consort & Players de Paul McCreesh revient interpréter un autre semi-opéra de Purcell dans la Basilique Notre-Dame de Beaune : Tous vivent cette œuvre complexe avec un bonheur partagé et les dessous retrouvent un jeu théâtral réjouissant pour le fameux « chœur des buveurs » qui perturbe quelque peu l’hymne solennel à l’île de Bretagne. Certaines idées sont franchement hilarantes. aux Contes de Canterbury, de Chaucer, en passant par le théâtre élisabéthain, le music-hall et “Kaamelott”, la série télévisée à succès diffusée sur M6. L’œuvre prend un ton nettement politique, particulièrement dans les derniers tableaux où l’histoire d’Arthur prend les couleurs d’une requête pour une (Grande) Bretagne unifiée. “Le Roi Arthur n’est pas, pour les puristes, un opéra mais plutôt un “opéra dramatique”. Et pourtant, en vérité, la musique et le chant de Purcell sont parfaitement intégrés à cette histoire désopilante où le comique (on pense aux Marx Brothers mais aussi à Blake Edwards ou aux Monty Python) côtoie la poésie la plus grande. Bien qu'il ait incorporé des éléments stylistiques italiens et français dans ses compositions, Purcell a développé une forme proprement anglaise de musique baroque. Mais Purcell, en bon musicien de son époque, avait prévu divers numéros instrumentaux qui à l’origine correspondaient à des ballets. Buy 2 CDs or download online. Christie est un parfait coordonnateur : s’il dirige les ensembles dans nombre de moments chambristes, il laisse chanteurs et instrumentistes cheminer ensemble. Bien sûr, ni les uns ni les autres n’ont l’habitude de ce type de traitement mais prouvent en fin de compte que pour eux non plus l’impossible n’est pas musique et que même une soit disant panne d’électricité ne les empêche pas de continuer à jouer – juste – dans le noir… Les voix sont solides, Joao Fernandes, jeune basse portugaise né au Zaïre s’est déjà frotté à ce type de répertoire sous la direction de spécialistes comme René Jacobs, Christophe Rousset ou William et confirme ses dons, graves qui plongent et projection claire, et, en roitelet de foire, il y ajoute un jeu délicieusement dégingandé. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mais il nourrit de plus grandes ambitions et souhaite se tourner vers le théâtre comme il l’avait fait avec Didon et Énée en 1689. C’est à notre sens ce qui arrive avec cette production, qui pas une seconde ne dépasse un humour certes efficace mais prosaïque en diable, ou une émotion au deuxième degré. “On s’est dit : “Shirley et Dino metteurs en scène du King Arthur de Purcell, ça passe ou ça casse.” Eh bien ça passe. Le continuo est très musical bénéficiant de l’attention amicale d’Isabelle Saint-Yves à la viole de gambe, l’élégance de Laura Monica Pustilnik au théorbe et la souplesse de Stéphane Fuget à l’orgue et au clavecin. Durant le passage sur le trône de Jacques II, Henry Purcell a lui aussi une période de défaveur : il était relégué au rôle subalterne de claveciniste et voyait la carrière de ses rivaux «catholiques» (dont tenants des goûts français et italiens) connaître un essor sans précédent. “On oublie trop souvent que, outre qu’elle ne cessait de se jauger pour savoir qui serait le mieux en vue du Souverain et qui aurait par exemple le privilège de tenir le bougeoir au coucher de Sa Majesté, la Cour savait s’amuser à Versailles, que la comédie allait bon train et que le roi lui-même (en tout cas pour Louis XIV) ne répugnait pas à s’autoriser quelques facéties. Joël Suhubiette – avec Isabelle Poulenard, Anne Magouët, Edwige Parat (sopranos), Jean-Michel Fumas (alto), Cyril Auvity (ténor), Thomas Bauer, Jean-Claude Sarragosse (basses) Toutes deux excellent en leurs domaines, mais elles n’approchent jamais davantage la perfection que lorsqu’elles sont unies.” qui rend ses interventions parfois trop distanciées par un petit effet comique. Son plateau lyrique composé d’interprètes aussi bons chanteurs qu’acteurs est de belle facture. Christopher Monks – mise en scène Thomas Guthrie – décors, costumes Roger Butlin – lumières Simon Opie – avec Susan Gilmour-Bailey, Lorna James, Timothy Travers-Brown, Mark Wilde, Thomas Guthrie, Halle – Goethe-Theater Bad Lauchstädt – 2, 3 juin 2007 – Hanovre – Herrenhausen – 6, 7 juillet 2007 – Potsdam – Schlosstheater – 9, 10, 11 juin 2007 – Bayreuth – Opéra des Margraves – 14, 15 septembre 2007 – Bury St Edmunds – Theatre Royal – 5, 6, 7 octobre 2007 – Bad Kissingen – 26 décembre 2007 – Lautten Compagney Berlin – Vokalsolisten der Capella Angelica – dir. “Sous le prétexte, pas tout à fait faux, qu’il y a dans Le Rai Arthur beaucoup de texte et peu de musique, Hervé Niquet et ses deux complices, Corinne et Cilles Benizio (alias Shirley & Dino), chamboulent allégrement l’intrigue de ce vénérable «opéra», créé en 1691 au Dorset Garden de Londres. Le chœur, par ailleurs très efficace musicalement et scéniquement, danse autant que les danseurs, sur une chorégraphie inexistante qui n’a retenu de la Belle danse que le bal folk, et a oublié d’écouter la musique – rappellera-t-on assez ce rapport fondamental, et dont Harnoncourt devrait se réclamer, de la musique baroque et de la danse ? Le jour de la Saint-Georges se déroule le combat décisif entre les deux rivaux. King Arthur d'Henry Purcell Emmanuel Dupuy, Séverine Garnier et Jean-Charles Hoffelé élisent leur version de référence du King Arthur d'Henry Purcell. William Christie – avec Sophie Daneman, Sandrine Piau, Susannah Waters, Jonathan Best, Mark Padmore, Iain Paton, Petteri Salomaa, – 9, 10, 13 14, 16, 18 et 19 février 1995 (version scénique) –, – 10 et 11 mars 1995 (version scénique) –, – 14 mars 1995 (version de concert) – Opéra de Nice – 15 mars 1995 (version de concert) –, – 31 mars, 1er avril 1995 – (version de concert) –, – 3, 4 et 5 mai 1995 (version scénique) – Les Arts Florissants – dir. Acte I. Pour cette mosaïque dramaturgique, Graham Vick a inventé une scénographie “en machines” fantastique et virtuose…Tout cela est réalisé de main de maître : la déclamation, très soutenue, des acteurs est saisissante l’opulence et la diversité stylistique des costumes sont en totale cohérence avec chaque intention scénique enfin, les multiples machineries mises en oeuvre émerveillent à chaque instant…Le grand triomphateur de la soirée est William Christie. Cet élément a bien été ajouté / retiré de vos favoris. Signum: SIGCD589. Il compose la musique du couronnement, et chaque année écrit des odes pour l’anniversaire de la Reine Mary. C’est à notre sens ce qui arrive avec cette production, qui pas une seconde ne dépasse un humour certes efficace mais prosaïque en diable, ou une émotion au deuxième degré. La deuxième partie est plus réussie. Mathias Vidal est un ténor idéalement adaptée à ce répertoire et l’on apprécie son numéro de moine déjanté, digne de celui de Louis de Funès dans le film des Branquignols Ah les belles bacchantes. Ce nécromancien s’oppose de toute sa puissance aux Chrétiens et à Merlin. S’intégrant parfaitement à la pièce de Dryden et à la réalisation généreuse de Graham Vick, il a sa large part dans l’impeccable continuité musicale d’un spectacle long de trois heures trente. Les trompettes ont l’éclat royal attendu, les vents, tant les hautbois que les flûtes, apportent une fraîcheur bucolique et les cordes ont un beau moelleux. Anna Dennis, Mhairi Lawson, Rowan Pierce, Carolyn Sampson (sopranos), Jeremy Budd (high tenor), James Way (tenor), Roderick Williams (baritone), Ashley Riches (bass-baritone) Gabrieli Players, Paul McCreesh Nous avons travaillé cette oeuvre durant deux saisons, en raison de sa richesse et de sa complexité. Les musiciens et les chœurs du Concert Spirituel sont excellents, participant à cette grande farce de la plus belle manière, qu’il s’agisse pour eux tous de revêtir bonnets et écharpes avant d’aborder le troisième acte (qui se passe dans les confins gelés des cieux), ou d’accompagner Hervé Niquet dans ses chansonnettes. Mais on grimace aussi. Autrefois courtisée par Oswald le Saxon, elle est maintenant aimée d’Arthur. D’autant que chanteurs et instrumentistes étaient absolument parfaits. Le tableau du Froid, avec son réfrigérateur dont sortent pingouins, ours… et infirmières, est à se tordre, comme le sont les deux moines déjantés (Mathias Vidal et Marc Mauillon) sortis des Branquignols. Peter Harvey, bien connu dans le monde baroque, est parfait que ce soit vocalement ou musicalement. “Premier opéra de Purcell à entrer au répertoire du festival de Salzbourg, King Arthur est annoncé comme un spectacle haut en couleurs. La dernière modification de cette page a été faite le 7 décembre 2020 à 15:20. Oui, Hervé Niquet mène son orchestre avec une énergie irrésistible ; oui, le chœur, très présent, est lui aussi plein de verve, vocale autant que scénique. C’est compter sans la puissance de l’Amour qui inspire Arthur… qui finit d’ailleurs par la reconquérir et, avec l’aide de Merlin, lui rend la vue… Mais en juillet 1685, cette grande œuvre à peine née suit dans le tombeau Charles II… Dryden continue à servir le nouveau monarque, Jacques II jusqu’à son abdication, en 1688, qui entraîne le couronnement de Guillaume III, son gendre. Lesquels, hilares, réservèrent une ovation debout aux interprètes et à leurs drôles de mentors. Dès lors si on peut de nos jours l’entendre en concert ou en disque – Hervé Niquet l’enregistra en 2004 chez Glossa -, il est quasi impossible d’en voir les effets scéniques. Nikolaus Harnoncourt – mise en scène Jürgen Flimm – décors Klaus Kretschme – costumes Birgit Hutter – chorégraphie Catharina Lühr – chef de choeur Rupert Huber – dramaturgie Susanne Stähr – avec Barbara Bonney et Isabel Rey (sopranos), Birgit Remmert (alto), Michael Schade (ténor), Oliver Widmer (basse), et (comédiens) Michael Maertens (King Arthur), Dietmar König, Peter Maertens, Christoph Bantzer, Roland Renner (Osmond), Sylvie Rohrer (Emmeline), Alexandra Henkel, Werner Wölbern – nouvelle production, “Premier opéra de Purcell à entrer au répertoire du festival de Salzbourg, King Arthur est annoncé comme un spectacle haut en couleurs. Or à la fin du XVIIe siècle, la Restauration anglaise devait réunir la nation autour de son souverain après la révolution de Crommwell et le roi Guillaume III d’Orange Nassau venait des Pays-Bas. Passé le décryptage des personnages (Merlin le prestidigitateur ringard ; Arthur, militaire anglais de la seconde guerre mondiale ; Grimbald le méchant de contes de fées ; Oswald le Saxon primitif, etc. Les instrumentistes du Concert Spirituel se plient volontiers aux fantaisies de metteurs en scène, devenant ainsi de véritables acteurs d’un spectacle presque total. Le second degré, lui, descend parfois en dessous de zéro, comme dans le fameux Masque du froid (“The Frost Scene”) de l’acte III, avec la célébrissime “Cold Song”. A noter l’excellence du choeur du Concert Spirituel. Hervé Niquet – avec Susan Gritton (Philidel, Nereid, She), Deborah York (Cupid, Venus), Anders J. Dahlin, James Gilchrist (Comus), Andrew Foster-Williams (Grimbald, Genius, Aeolus, Pan, He), Montpellier – Opéra-Comédie – 28, 29, 31 mars, 1er avril 2009 – Le Concert Spirituel – dir.

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